« TRAVAIL DE NUIT ET COMPTE PENIBILITE »

Seuil d’exposition au travail de nuit

Un salarié sera considéré comme exposé à ce facteur de risque de pénibilité s’il effectue au moins 120 jours par an, des  horaires comprenant au moins 1 heure de travail entre 0h et 5h du matin.

Dans ces situations d’exposition au travail de nuit, l’employeur devra établir une fiche de prévention des expositions pour le salarié exposé.

Seuil d’exposition au travail en équipes alternantes et au travail atypique de nuit

Seuls les  horaires alternants impliquant des périodes de nuit (horaires comprenant au moins 1 heure de travail entre 0h et 5h) seront pris en compte, en revanche seront pris en compte non seulement les équipes, mais aussi les horaires irréguliers et atypiques de nuit.

Cette situation devra intervenir au moins 50 jours par an (sans qu’un cumul soit possible avec le facteur précédent).

Là, une intersyndicale aurait été utile pour bien expliquer le fonctionnement de ce compte pénibilité.

Plutôt que cela, les agents sans connaitre les conséquences de leur renoncement aux nuits contre une prime, ne savent plus exactement s’ils ont bien fait ou pas. Ou sont les syndicats sensés défendent vos intérêts ? 

Pour la direction, c’est du beurre, elle nous fait sortir des critères de pénibilité sans aucunes résistances…

 

Nous ne vous le répéterons jamais assez, le renouvellement syndical avec la CAT s’impose. Les autres syndicats ne sont pas libres de leurs mouvements, il suffit de voir qu’aucun n’a bougé contre la loi « Macron » (écoutez sur le net ce que Gérard Filoche en pense…)