jeudi 3 octobre 2013




« SCANDALEUX »

« Dépenses à vocation personnelle», des paiements de loyers, maintien du salaire de deux personnes  ayant quitté le CCE,  locations de voitures sans lien avec l'activité professionnelle, une prime de 44 294 euros pour un membre du CCE,  un "séminaire" de quatre jours à Lisbonne pour 25 personnes au prix de 15 775 euros, des dizaines de milliers d'euros de "remboursements de frais" non justifiés... Et ce ne sont là que quelques exemples.

         Voici quelques phrases relevées dans le livre de Roger Lenglet et Jean-Luc Touly sorti le 25 septembre dernier sur la corruption et les dérives syndicales.        Et oui, cela parle bien d’Air France et de son CCE. . (Lire extrait a la suite)

          Comment être intègre et objectif avec de telles pratiques, et une telle proximité entre nos « syndicats représentatifs » et la direction ?
          En lisant le dernier paragraphe au verso, il est facile de comprendre maintenant les recules sociaux actuels et les signatures complaisantes de nos « soi-disant » défenseurs…

         C’est pour toutes ces raisons, qu’un « collectif d’agents en colère »s’est constitué en syndicat autonome, la CAT Air France.

Le renouvellement syndical à Air France est pour nous une évidence.

Notre Liberté c’est notre Indépendance

      ADHERER, C’EST NOUS AIDER POUR VOUS AIDER.

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(EXTRAIT)….

Le déficit abyssal du CCE d'Air France cachait des "dépenses à vocation personnelle" de ses dirigeants
 
CCE d'Air France : une direction bien peu curieuse (1)
Le déficit monstrueux du CCE [comité central d'entreprise] d'Air France offre un exemple ahurissant de la propension des directions à laisser s'aggraver les dérives avant de demander un audit. Les élus de la CFDT qui en ont eu la gestion ont sans doute tenu informé leur syndicat au plus haut niveau à peu près en même temps que la direction de l'entreprise.
                                                            
Syndicats. Corruption, dérives, trahisons, par Roger Lenglet et Jean-Luc Touly. First, 288 p., 20,50 euros. Sortie le 26 septembre 2013.
Reste que le pouvoir d'intervenir était légalement entre les mains des dirigeants d'Air France, d'autant que la compagnie est complètement privatisée depuis 2003, ce qui est censé décupler sa vigilance pour ne pas déplaire aux actionnaires... Elle a pourtant laissé son CCE accumuler des pertes de l'ordre de 21 à 24 millions d'euros. Un "chiffre abyssal", pour reprendre l'expression des confédérations elles-mêmes. Soit 15 millions d'euros pour la période 2005-2008. L'année 2009, le CCE poursuivait sur sa lancée en affichant 13 millions d'euros de pertes.
Des fuites trahissant les batailles syndicales pour s'emparer des mannes du comité, puis un audit réalisé par le cabinet INA et rendu en janvier 2010, ont révélé que cette dégringolade cachait des "dépenses à vocation personnelle" de ses dirigeants, comme des paiements de loyers, le maintien du salaire de deux personnes ayant quitté le CCE, des "locations de voitures sans lien avec l'activité professionnelle", des contraventions, une prime de 44 294 euros pour un membre du CCE, un "séminaire" de quatre jours à Lisbonne pour 25 personnes au prix de 15 775 euros, des dizaines de milliers d'euros de "remboursements de frais" non justifiés... Et ce ne sont là que quelques exemples.
Des versements exorbitants de la direction d'Air France sont aussi remontés à la surface. Il est apparu notamment que, outre la subvention annuelle de 35 millions d'euros que la compagnie verse chaque année au CCE, elle avait mis un compte courant à sa disposition pour lui épargner de faire des chèques en bois "lors des périodes difficiles". Le compte a été fermé la veille de l'audit, fin 2008, débiteur de 7,5 millions d'euros….
                                                                                                 

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